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Intervenants
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- Aye Diallo Bafady Lebret
– native
du Mali, ancienne bergère d’origine peule,
- Raymond Jost – Secrétaire Général et Fondateur du Secrétariat International de l'Eau,
- Daniel Faggianelli – Consultant international spécialisé dans les études institutionnelles
- André Lefeuvre – Hydraulique
Sans
Frontières
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Dans
la réalisation d’ouvrages hydrauliques et dans sa gestion, qui décide ?
Dans le passé on a pu opposer les « sociétés hydrauliques
démocratiques » - par exemple dans la région de Valence en Espagne ou en
Hollande - aux « despotismes hydrauliques » des
grandes vallées de l’Orient. Aujourd’hui
on parle de « bonne gouvernance de l’eau ».
Qu’entend-on au
juste
par là ? L’eau devrait être une école de démocratie quand la décision
est prise à la suite de la discussion - dialogue ou confrontation - entre
les différents acteurs aux intérêts immédiats
contradictoires pour choisir les ouvrages et les modes de gestion,
organiser la maintenance, fixer le montant des redevances, etc. Mais le
choix final ne risque-t-il pas d’appartenir en réalité aux entreprises
à qui l’on a délégué les services, aux experts (y compris ceux des
ONG), aux fonctionnaires des états autoritaires et centralisés, aux
grands financeurs internationaux ?
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