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Contre les ravages du cyclone Mitch
que pouvons-nous faire ?

Après les terribles inondations en Chine de l’été dernier, puis celles du Bangladesh, c’est maintenant l’Amérique centrale, en particulier le Honduras et le Nicaragua qui ont été ravagés. En quelques jours, des trombes d’eau (1,20 m de pluies), des fleuves de boue ont rayé de la carte des villes et des villages entiers, comme Choluteca près du golfe de Fonseca où l’an dernier avait travaillé une mission HSF.
Aux dernières nouvelles, grâce à la solidarité internationale, vivres et secours d’urgence s’amassent dans les ports et aéroports en attente du rétablissement des communications qui permettront une distribution plus massive et efficace.
Entreprises et ONG spécialisées dans l’urgence, avec l’aide du Génie de plusieurs armées , essaient de parer au plus pressé pour sauver les populations de la faim et des épidémies.
Mais que faire pour prolonger cette aide ponctuelle ?
«Mitch aurait été meurtrier partout» écrit le correspondant du Washington Post (11/98) «mais seule la pauvreté peut expliquer la lourdeur du bilan. Dans les pays démunis, la population se masse sur les terrains inaccessibles, dans les plaines inondables et sur les pentes des volcans menaçants...
Nous pouvons apporter notre aide financière en passant par les organisations humanitaires internationales mais les vraies solutions reposent sur l’action préventive et le développement à long terme, pas sur l’aide d’urgence.»
C’est dans cette optique que nous répondons à l’appel de nos amis.

- Partenaires actuels (qui doivent nous préciser les projets de réhabilitation possibles)
Honduras : Carlos SELVA, universitaire et ingénieur civil, avec qui nous avons déjà travaillé en 97 pour le golfe de Fonseca.
Nicaragua : Gilles CORCOS, universitaire et responsable de l’ONG américaine Agua para la Vida, avec qui nous sommes en liaison depuis plusieurs années pour la Bolivie et le Nicaragua.

- Domaines d’intervention
Eau potable et assainissement : réhabilitation en première urgence ou construction de réseaux, depuis l’aménagement des sources ou forages jusqu’à la distribution avec les réservoirs de stockage nécessaires; travaux d’assainissement indispensables et stockage des déchets.
Irrigation : deuxième priorité pour la remise en culture des terres dévastées; petits barrages et réseaux d’irrigation villageois.
Grands ouvrages (ponts et barrages) : missions d’expertise et d’études.

- Délais d’intervention : dès que le rétablissement des communications permettra l’accès aux villages les plus reculés et oubliés par les programmes officiels (dans 3 ou 4 mois ?), et dès qu’un minimum de financement pourra être assuré (Agence de l’eau de Seine-Normandie, Codev-Hydro...).

- Equipes d’intervention : des seniors de HSF sont prêts à étudier les dossiers et à partir en mission sur le terrain, en équipe avec des jeunes ingénieurs et techniciens très qualifiés et motivés, et d’autres BE ou entreprises.l

 Brice WONG