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L'ASSEMBLEE GENERALE DU 31 JANVIER 98.

La Salle Christian Mélet , de la maison des associations de Chambéry, était à peine suffisante pour les 54 présents . Merci à Lucien Duguey qui présida avec compétence les travaux toute la journée et à Cécile Mélet et Andrée Princé qui assurèrent l'accueil à la satisfaction générale.

1.Le rapport d'activité

Tour à tour, le Maire de Mably (pour Tambolo), A. Lefeuvre (villages roumains), A.Savatier (hôpital de Dien Bien Phu), B.Chuzeville (Ouadane), D. Normand (Ourika et Congo), Y.Greffard-Bautista(ISF pour Saya) et B. Wong (pour Volobé, Tambolo, avec C. Giroud pour Fonseca,) présentent les missions auxquelles ils ont participé. Il en ressort une grande variété.

Missions de coopération:

Missions d'expertise

Participation à un programme général de développement de l'UNESCO

-projet "Les femmes et l'Eau", pour le compte de l'Agence de Bassin Seine-Normandie à Ouadane (Mauritanie).

De ces interventions se dégagent quelques problèmes qui feront l'objet des débats en atelier l'après midi. :

  1. Comment assurer une meilleure préparation des missions (par des objectifs mieux précisés, et par une concertation interne améliorée) ?
  2. Comment travailler avec les partenaires, les bureaux d'études et les organisations internationales? Comment assurer le suivi des réalisations ?
  3. Comment HSF doit elle s'impliquer dans le financement des projets ?
  4. Comment motiver les partenaires à investir dans la formation des jeunes ?
  5. Comment HSF doit elle agir dans les politiques de développement pour la prise en compte de l'hydraulique et la mise en garde face à une utilisation massive des engrais et pesticides ?

2 Le débat

Il a porté principalement sur trois points

Comme le rapport d'activité vient une nouvelle fois de le démontrer, la synergie Jeunes/ anciens est la caractéristique le plus intéressante et la plus féconde d'HSF. Comment faire progresser cette idée ? Faire changer les mentalités ou faire adopter des mesures législatives ?

Pour éviter certaines déconvenues et des pertes d'argent, il importe d'utiliser au mieux nos réseaux dans la préparation des missions. Dans la mesure où les circonstances n'exigent pas une prise de décision rapide, une concertation organisée en groupes, et élargie, notamment aux jeunes, est nécessaire.

L'appropriation des projets par la population suppose une connaissance des réalités du terrain, une action sociale qui demande qu'on prenne son temps. Mais n'est ce pas plutôt le rôle des ONG partenaires? HSF est une association technique de développement, qui n'a pas de projets propres. A elle de vérifier que le travail social a été réalisé au préalable et de donner éventuellement son point de vue. Se transformer en enquêteur n'est peut être pas la meilleure façon de mobiliser la population : celle ci se sent davantage concernée quand on engage les travaux avec elle. .

3 Rapport financier.

Michèle Wong montre que HSF dispose d'une bonne sécurité financière puisque les réserves se montent à 100.000 F et que l'exercice 97 montre un excédent de 40.000F sur les opérations courantes. Le budget prévisionnel 98 présenté ne prend pas encore en compte les charges d'éventuels emplois jeunes

Les votes émis en fin de matinée et en début d'après midi auront pour résultat :

Le nouveau Conseil d'administration, élu à l'unanimité (voir liste en page 8) comprend 5 Jeunes, 3 Actifs et 12 Retraités.

4 Les ateliers

Réunis autour de quatre thèmes -"grands et petits barrages", "eau-assainissement", "eau potable-irrigation", "microcentrales"- ils ont essayé de répondre aux questions soulevées à la suite du rapport d'activité.

Définition des objectifs et préparation des missions

En général, la formation des jeunes, les discussions avec les experts qualifiés, les réunions préparatoires avec les différents partenaires permettent de bien préciser les objectifs des projets. Mais cela n'empêche pas surprises, difficultés ou changements de cap. Par exemple,

HSF et les politiques de développement

Association technique pour le développement, la responsabilité d'HSF se limite -volontairement et par souci d'efficacité- à celle d'ingénieur-conseil sur le seul volet technique hydraulique du projet. Mais ceci ne l'empêche pas d'élargir ses avis à d'autres domaines connexes (socio-économiques et culturels, sanitaires, humains, etc...)qui sont d'abord de la responsabilité de nos partenaires, sur le terrain depuis plusieurs années. Ainsi,.

C'est le suivi du travail qui en assurera l'efficacité.

Relations avec les bureaux d'études

Les domaines d'intervention très différents limitent les risques de concurrence entre les Bureaux d'Etudes et HSF qui travaille avec des budgets très limités et... non extensibles. Par contre, le défrichage des projets très à l'amont (en Chine ou en Amérique latine par exemple) devrait faciliter l'intervention des bureaux d'études et entreprises françaises.

HSF a toujours manifesté la volonté d'associer les bureaux d'études locaux (ou au moins des jeunes ingénieurs et techniciens autochtones) dès le démarrage du projet, non seulement pour un transfert de technologie efficace (suivi et maintenance des ouvrages), mais aussi pour bénéficier de leur expérience du pays, entretenir des échanges approfondis et à égalité.

Cela n'est pas toujours facile -comme le rappellent les représentants mauritaniens d'une Association de Ressortissants- : les exemples d'ingénieurs locaux préférant les bureaux des grandes villes aux difficultés de la brousse sont nombreux...

Intervention de HSF dans le financement

La formule privilégiée jusqu'ici est la coopération avec des partenaires recherchant eux-mêmes le financement nécessaire. Cependant, le blocage de projets les plus importants (barrages) pourrait nous amener à chercher des renforts dans ce domaine spécifique. Notre partenaire, l'AME, fait remarquer que le travail en commun de plusieurs Associations accroît les chances de financement, de la région Rhône-Alpes notamment.

L'avenir de HSF

Le sujet soulève des avis divergents. Le problème est posé ex abrupto par le texte de Brice "Quelle relève pour HSF ?"remis aux participants dans le dossier de l'A.G. Par vote, l'Assemblée générale donne son accord (26 pour, 1 contre, 7 abstentions) pour:

Une Commission de réflexion, gestion et suivi des jeunes permanents pourrait se réunir autour de E. Chardonnet. Le débat sera poursuivi dans le Journal (voir dossier spécial ).