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LE BARRAGE DE N'DIEO

Une Convention entre HSF, AGIR (Association Générale des Intervenants Retraités) et l'ARMDF (Association des Ressortissants de N'Dieo en France) a été signée le 18 juin 1997. Elle définit les tâches d'HSF et d'AGIR pour l'étude du projet, la recherche de financement et la réalisation des travaux du barrage et de l'aménagement du périmètre irrigué. Un protocole pour la gestion financière du projet par AGIR a été signé le 6 août. Le budget global du projet est de 2 610 000 F, soit 1 787 000 F pour le barrage et 823 000 F pour le périmètre irrigué. Actuellement, la Mission de Coopération Française semble prête à accorder une subvention de 800 000 F et la Commission Européenne 1 300 000 F (50 % du projet). L'ARMDF s'est engagée pour 15 % du montant, soit 390 000 F. Le complément correspond aux prestations d'AGIR et d'HSF. F. Percheron (HSF) vient de terminer le dossier d'appel d'offres aux entrepreneurs et le contrat de contrôle de travaux qu'AGIR doit transmettre à la Mission Française de Coopération à Nouakchott.

La répartition des responsabilités serait : - Maîtrise d'ouvrage : ARMDF - Maîtrise d'ouvrage déléguée comprenant la gestion financière : AGIR - Maîtrise d'oeuvre : MDR (Ministère du Développement Rural mauritanien) - Ingénieur Conseil auprès d'AGIR pour la partie technique concernant le barrage : HSF - Ingénieur Conseil pour la partie technique concernant le réseau d'irrigation : AGIR

Dès que les décisions des bailleurs de fonds seront obtenues, une mission composée de Didier Degenne (AGIR) et Francis Percheron (HSF) se rendra à Nouakchott pour finaliser les dossiers avec le Chef de la Mission Française de Coopération, M. Cazotte, avant le lancement des travaux du barrage prévus impérativement pour octobre (fin de la période des pluies) 1997 ou 1998. En tant qu'ingénieur conseil, HSF propose d'assurer en permanence la présence sur le chantier de deux jeunes ingénieurs avec le soutien périodique d'un senior.

TACHOTT-BOTOKOLO

La réunion du 18 juin entre HSF, AGIR et les Ressortissants de Tachott-Botokolo a décidé de renoncer aux essais de perméabilité par pompage dans un puits, trop onéreux (devis de l'entreprise mauritanienne PHY : 200 000 F) d'autant que des informations intéressantes de MM. Bensaïd et Bourquet (respectivement agronome et hydrogéologue à AGIR) estiment à environ 0,1 % la porosité du granit altéré de la région. De plus, la nappe mise en évidence par la dernière campagne géo-électrique se trouve compartimentée dans l'espace par de nombreuses fractures.

Compte -tenu de ces nouveaux éléments, HSF propose de ne réaliser que le barrage à buts multiples qui servira au rechargement de la nappe pour l'irrigation des cultures vivrières par pompage dans les puits et au stockage d'eau pour les cultures de décrue. Pour en vérifier la faisabilité économique, il faudrait : - un levé topographique du bassin versant de la retenue et du site de barrage par un topographe local - le creusement d'un puits de 25 à 30 m de profondeur par un puisatier de Selibaby - une étude hydrologique basée sur les mesures pluviométriques. L'Association de Tachott-Botokolo se charge de faire réaliser ces travaux préliminaires par des Mauritaniens. Ensuite, aura lieu une double mission AGIR-HSF (un agronome et un hydraulicien). AGIR sera chargé de la recherche de financements.